- Samedi 17 et Dimanche 19 : Week end à Hamburg
- Lundi 19, retour (on y était le vendredi précedent) vers Leer, à coté de la frontière Hollandaise, Visite d’une exploitation laitière. On a vu des oies sauvages par milliers
- Mardi 20, journée à Neumünster
- Mercredi 21 visite de deux exploitation au Nord de L’Allemagne, à coté de la frontière Danoise. Soirée à flemsburg.
- Jeudi 22, rencontre avec Jens Bigum, un agriculteurs très sympa dans le nord du Danemark, à coté de Aars.
- Vendredi 23 visite d’une ferme de VISON, pour la fourrure, ça pu un peu le vison…
- Vendredi samedi Dimanche, Week end à Copenhague
Depuis Lundi, on est chez des agriculteurs vraiment trop sympas. On repart Vendredi vers la Suéde.
Pour ceux qui ont un peu de courage, vous pouvez lire la suite, ça va peut être être un peu long. Ça dépend de notre inspiration.
D’abord, Hamburg…
A quelques centaines de mètres de la Riperbahn, nous voici dans le port, où d’énormes porte-containers déchargent leur cargaison à l’aide d’immense grues à la lumière blafarde des projecteurs…dans le froid glacial…

Au niveau industriel, il y a une fabrique de paquebots assez impressionnante. Pour la petite histoire, les bateaux qui sont construits maintenant sont tellement gros et hauts qu’ils ne passent plus sous la ligne haute tension qui passe par dessus le canal qui va à la mer. Du coup à chaque nouvelle mis à l’eau il faut couper temporairement le courant. A la dernière mise à l’eau, la mauvaise ligne a été coupé et il y a eu des coupures de courant jusqu’en Espagne et au Maroc.
L’Ostfriesland c’est aussi une zone très riche en biodiversité. Les rivages de la mer du nord sont l’habitat de nombreuses espèces d’oiseaux. Les oies sauvages, passent l’hiver et nidifient dans cette région. L’été elles retournent en Russie. C’est vraiment impressionnant, il y en a des centaines par champs. Le gouvernement allemand a passé des contrats avec les agriculteurs afin qu’ils modifient leurs pratiques culturales pour permettre aux oies de nidifier dans de bonnes conditions. Mais les agriculteurs perdent 15% de production d’herbe à cause de la présence des oies…

On a vu des vaches pas blanches et noires, un peu de diversité, pour mieux revenir à la réalité…
Bon, c’est à dire, c’est pas qu’on aime pas les Holsteins, mais comme on voit ça depuis 3 mois à peu prés, on a été enchanté de voir des rouges et blanches (Red Holstein) et même des marrons (Brown Suisse). Mais pas d’inquiétudes, tout va rentrer dans le rang, la majorité des génisses sont des Holsteins. Bon, l’essentiel n’est pas là, Monsieur Paul est vraiment très sympa. Une de ses passions semble être d’agrandir sa ferme tout les 3-4 ans. L’essentiel, c’est que ça marche, cette exploitation familiale de 200 vaches laitières à l’air de fonctionner à merveille. Tout le monde a l’air heureux. La femme de Mr Paul aide des jeunes en difficultés, ils comptent d’ailleurs, dans le futur accueillir ces jeunes dans leur ferme pour quelques jours dans le cadre de projet d’intégration…
Dans l’après midi, c’est à Helma Mölgaard que nous avons rendu visite. Elle est associée avec son beau frère. Ils ont tous les deux un autre métier que celui d’agriculteur qu’ils exercent à mi temps. Lui est vétérinaire, et elle, consultante en agriculture. Ils était en plein travaux avec l’installation de 2 robots de traite…
Avant de nous rendre à Flemsburgburg, nous sommes allés voir la Mer du Nord…paysage plutôt glauque et très froid…et triste…mais la voix du GPS ne semblait plus mettre autant d’entrain que d’habitude à nous dire de ralentir…
Nuit à Flembsburg : pizza, internet, téléphone, dodo…
Danemark : Aars, chez Jens Bigum…
Après avoir passé un début de semaine à chercher des auberges de jeunesse pour tous les soirs, Jens Bigum nous accueille dans sa ferme de 240 vaches laitières, 1200 taurillons et quelques 600 hectares…Une exploitation impressionnante, grande, moderne, pratique et où les employés se sentent bien. Nous avons passé quelques heures avec Life le manager du troupeau laitier. Un personnage adorable qui ne se lassait pas de tout nous expliquer mais qui a été également très intéressé par notre projet et qui aimerait bien qu’on écrive quelques articles en anglais sur le blog…donc attendez vous peut être à voir apparaître des articles dans la langue de Shaekspeare…
Jens Bigum travaille également pour une « entreprise de crédit » qui permet aux agriculteurs danois d’emprunter de l’argent très facilement. Le système est assez unique. Ces compagnie prêtent jusqu’à 70 % de la valeur de la terre et des bâtiments, les 30 % restant sont empruntés à la banque…Le résultat : Des exploitations énormes, et modernes dans tout le Danemark. C’est un très vieux système qui dure depuis plus d’un siècle…
Il y a plein de question à se poser sur un tel système, en effet, l’agriculteur chez qui on est aujourd’hui a, par exemple racheté depuis 1990 plus de 20 autres fermes qui cessaient leur activité, pour s’agrandir…
Pour l’instant, le prix du foncier étant haut, il n’y a pas de risque, mais s’il venait à s’effondrer, des agriculteurs se retrouveraient très endettés…
Quelques visions sur le vison
Le vison (bison en espagnol ; ) est un mammifère sauvage, élevé pour sa fourrure. Il en existe autant de couleur que de manteaux : des blancs, des noirs, des marrons et même des violets. Le seul problème, c’est que personne n’a encore trouvé de variété avec des boutons et des fermetures éclaires…
Bon sinon, le vison ça rémunère pas mal, d’après ce qu’on nous a dit.
En fait le Danemark est le 1er producteur mondial de vison et produit 25% de la production mondiale… Copenhague est un centre d’activité mondiale pour la fourrure, on y trouve d’ailleurs de nombreuses boutiques de luxes.
Copenhague
Une ville tout simplement sublime…
Des bâtiments très imposants et splendides, des vendeurs de hot-dog partout, des jolis voiliers, péniches…
Et la petite sirène qui garde le port…les yeux rivés vers le large…
Et puis ce fameux quartier : Christiansen, Christiania pour être exacte. Un quartier en quelques sorte en autogestion, où soixante-huitards, hippies, vendeur et cultivateur de cannabis, et divers autres personnages hauts en couleurs se côtoient dans des rues quelques fois boueuses. Des petite maison, des graffitis très colorés, des chiens qui se baladent, des rythmes de reggae qui retentissent derrière des cabanons, des feux dans des tonneaux. Une ambiance très « Woodstockienne »…
Ce quartier est bien sûr une des attractions de Copenhague, mais est très authentique. A voir. D’abord de jour.
A propos de Copenhague, évitez de réserver une chambre à Vanlose (à 5 km), vous risquez de tomber sur une masse virulente à triple menton qui aura fait un « mistake » dans la réservation et qui vous dira qu’elle ne peut pas vous aider…à moins que l’on accepte un matelas gonflable…c’est pas qu’on doutait de ses réserves d’oxygène mais bon…Donc oui, nous avons failli nous battre …ça arrive…et finalement tout est à peu près rentré dans l’ordre…Tour Europagro…c’est l’aventure…