dimanche 30 septembre 2007

commentaires et lien etudiant voyageur

bonjour tout le monde,

nous venons de modifier quelques trucs dans nos options, vous pouvez desormais poster des commentaires sans problemes...pas besoin de vous enregistrer...

pour les photos il va falloir encore attendre...on est perdu dans le fin fond de l'ecosse au milieu des cerfs et des tetra lyre et l'adsl ne passe pas non plus...enfin bon, c'est quand meme plutot sympa, puisqu'on a retrouve deux amis de l'ENSAIA...

Vous pouvez aussi consulter le site http://etudiantsvoyageurs.laclasse.com ou l'on publie des articles pour decrire notre voyage a la classe de CM2 avec laquelle nous sommes en contact. On vient d'ajouter plein de photos de Londres.

jeudi 27 septembre 2007

bientot des photos

C'est normal s'il n'y a pas de photos sur les deux nouveaux articles...on est perdu dans une ferme en Ecosse et l'adsl ne passe pas...on les mettra bientot...

Les moutons, les vaches, le whisky, le calvados et la musique...Scotland...

Nous sommes arrivés en Ecosse hier en début d’après midi (après avoir passé la journée de mardi dans le Lake District), près de Penpont, un village du « Dumfries and Galloway », nous avons été accueilli par Mr Kirkpatrick, un agriculteur chez qui nous avons logé cette nuit. C’est un « tenent farmer » dont l’exploitation s’étend sur plus de 700 ha (400 ha de prairies permanentes, 30 h de blé, 5 ha de maïs, et le reste en parcours…4 employés travaillent sur la ferme. Il possède 3 ateliers de production : un atelier « laitier bovin » de 180 Prim’Holstein, un atelier « Viande bovin » de 230 têtes et un atelier « viande ovin » de 1700 mères. La race bovine qu’il utilise pour son troupeau allaitant s’appelle le « Stebilizer », c’est une race importée du Montana (USA), elle est issue de croisements entre la race Simmental, la race Angus, la race Red Devon et une race autrichienne, la Gelbviegh (cette race atteint sa maturité sexuelle très tôt, ce qui permet d’utiliser les taureaux dès l’âge de 1 an et les génisses dès l’âge de 2 ans). Il nous a expliqué que l’utilisation de cette race permettait de ne pas perdre la vigueur hybride (grâce aux nombreux croisements dont elle est issue). Nous avons goûté les steack…DEMENT !
Pour son troupeau ovin, il utilise 5 races, la Scottish Blackface (500 en race pure, utilisés dans le zones les plus rudes de l’exploitation), la Leister Blueface, la Wales, la Shetland et la Lleyn (très fertile, de 1 ,7 à 1,8 agneaux par an) (prononvez CRRRIENNN), il effectue les croisements suivant : Shetland mâle*jeunes femelles Lleyn (pour leur premier agnelage), Blueface (mâle)*Blackface pour produire des « mule » (mioule) vendu dans les régions moins rudes pour l’élevage. Les individus issus de ce croisement (mioule) sont les plus nombreux du Royaume Uni. Et enfin Wales (mâle)*Lleyn (1200) pour les agneaux. Ce dernier croisement donne une sorte de White face.
La visiste était vraiment intéressante, l’exploitation est un peu une exploitation « double-face » et lui-même le reconnaît. Il y a un côté très extensif (Sheep et Beef cattle) et un côté très très intensif (le darry cattle), en effet, les vaches laitières ne sortent presque pas (seulement avril, mai et juin), chaque vache reçoit la même ration de concentré et d’ensilage de maïs, de blé et d’herbe par jour. Le quota s’élève à 1,5 millions de litres et la production moyenne des vaches est de 8000 litres. La conduite des 3 élevages est donc assez différentes, tous les efforts pour augmenter la production sont concentrés sur le troupeau laitier, presque tous les déchets organiques, les fertilisants sont utilisés pour le troupeau laitier. Nous avons également été étonné du sort qu’il réservait aux veaux mâles Prim’Holstein : il les tue dans les premiers jours (car il perdrait de l’argent en les vendant comme veaux de lait). En terme de durabilité, il serait plus judicieux sur cette exploitation de faire 2 études (une sur le troupeau laitier, l’autre sur les troupeaux bovin et ovin viande) car dans sa globalité l’exploitation manque de cohérence (excepté au point de vue économique où le but de l’exploitant est d’avoir toujours une source de revenu correct suivant la conjoncture économique, actuellement c’est le lait…). Par exemple, le plan d’épandage qui concerne, sur le papier, la totalité de l’exploitation est sans doute très différent de la réalité (tout est concentré sur la production laitière)…
Cette visite a été très enrichissante, et nous avons pu encore une fois observer à quel point l’aristocratie est encore présente (en fait 90 % du territoire du Royaume Uni appartient à 10 % de la population…) Nous avons pu admirer un magnifique château appartenant au Duc (à qui Mr Kirkpatrick loue ses terrains), et les très nombreux faisans élevés sur ses terres pour la chasse (500 £ la journée de chasse, pour tuer des faisans lobotomisés par la bouffe), promis, on va essayer de s’en faire un avec la voiture…

Pour conclure, on pourra aussi dire que le Whisky…le vrai…c’est meilleur sans coca…car Mr Kirkpatrick a beau tuer ses veaux…il nous a accueilli comme des rois et nous a donné une vrai leçon de dégustation…Les discussions ont vite tourné autour de la musique (sa compagne était une fan des seventies, nous avons écouté Bob Marley, pink Floyd, Eric Clapton tout le repas…et là je lui grave un disque de Patti Smith…), les débats se sont également très vite porté sur la politique anglaise et française, sur l’alcool et le calvados dont Ambroise a expliqué la fabrication de manière presque très compréhensible. Un peu plus tard, il expliquait également que « pour les tekpaf », il fallait mettre « a zest of cytrone »…
Et cet après midi, nous allons voir une exploitation de porcs en plein air.

Un chargeur, un pneu, de la pluie et Manchester…

Ce week end (22, 23,24 septembre) nous avons visité Manchester.

Nous sommes arrivés à Adlington le vendredi après midi à la recherche d’un camping que nous n’avons finalement pas trouvé,…nous avons d’abord crevé un pneu, pour mettre un peu de piment à cette journée pluvieuse. Nous n’y sommes pas allés de main morte, jugez par vous-même sur les photos…Heureusement nous avons sans doute trouvé le garagiste le plus sympa d’Angleterre, qui nous d’abord rapidement réparé le pneu (moyennant 10 £ quand même, on n’est en Angleterre je vous rappelle…) et qui, après quelques coups de téléphone et une visite sur place (les personnes ne répondant pas au téléphone, il s’est rendus chez eux en voiture pour leur demander de nous accueillir), nous a trouvé un endroit où dormir (une ferme bed and & breakfast, où nous avons surtout testé le breakfast, car nous avons dormi dans la tente.

Bref, le samedi, nous sommes allés à Manchester, où Ambroise a pu s’acheter son premier souvenir d’Angleterre : un chargeur de téléphone portable Nokia tout neuf et tout beau !! et oui…original, n’est-il pas ? En fait, vous avez le droit de ne pas nous croire, mais, dans la dernière ferme où nous logions, un souris lui a bouffer son file de chargeur…

Manchester donc…où nous avons aussi rencontrés les restes du parti communiste britannique vendant le « Socialist Worker » dans la rues, le temps d’échanger quelques mots et quelques £ avec eux, nous voici au cœur de la cette ville dont l’ambiance à l’air bien plus populaire qu’à Londres…Au bout de quelques minutes, nous nous arrêtons pour regarder un spectacle de rue (jonglage…), lorsque soudain, l’un des deux jongleurs se met à chercher une personne de grande taille…Ambroise n’y loupe pas et le voilà accoutré d’un chapeau en train de joué à saute mouton…

Manchester, n’est pas immense, mais vraiment très sympa (beaucoup de disquaires héhé, et autres hard rock café, librairies, stade de foot, hamburgers…)
A bientôt !

jeudi 20 septembre 2007

Semaine dans le Shropshire...

Après un week-end sympathique à Londres, nous avons quitté le West Sussex pour le Shropshire. Situé à coté de la frontière Galloise, au sud de Manchester et Liverpool, c'est une région beaucoup plus rurale que celles que nous avons pu voir jusqu'à maintenant. L'activité agricole y est très développée, principalement des exploitation mixtes, élevages et cultures céréalières. Les paysages, composés de collines, de forêt et de vallons, structurés grâce aux nombreuses parcelles délimités par des haies, sont magnifiques.
Nous sommes arrivés lundi soir, et nous avons été très chaleureusement accueillis à Folly Farm par la famille Fox. Nous quittons ce lieux demain, en espérant pouvoir retrouver des personnes aussi accueillantes durant notre périple.

Folly Farm est une exploitation de 225ha géré par un seul homme, John. Principalement orienté vers la production de céréales, Folly Farm tranche un peu avec les exploitations voisines car l'élevage y est très peu présent, seulement une quinzaine de vaches allaitantes.
John est un « tenent farmer », il loue ses terres à un « landlord ». Il nous a expliqué que depuis qu'il s'est installé il y a 16 ans les coûts de locations avaient considérablement augmentés. Il y a cinq ans, devant l'augmentation des coûts de location, John a décidé de remanier son exploitation. La surface de l'exploitation a été diminuée et la production de mouton arrêtée. Depuis, John s'est séparé de ses deux salariés.

Hier nous avons fait la connaissance de Brian, éleveur de quelques 2000 ovins et 200 bovins. C'est un personnage haut en couleurs, parlant un anglais difficilement compréhensible pour les non initiés, qui a pris un plaisir évident à nous faire visiter son exploitation. Il nous a présenté son « landlord », un de ses copains paysans et nous a même envoyé visiter un petit abattoir. Nous avons surtout pu admirer son magnifique troupeau de vaches allaitantes ainsi que la compétence de ses chiens Border collies en tant que chiens de troupeau. Nous avons même eu la joie de l'aider un peu dans son travail, paillage des taurillons et surtout mise en sac des colombes récupérées sur l'exploitation...

Cette semaine, les 3 exploitants que l'on a pu rencontrer étaient tous les 3 des « tenent farmer », on a pu s'apercevoir de la réelle difficulté de ce mode de location de terre. Le code napoléonien de partage des richesses entre les différents héritiers nous paraît plus équitable car il permet une redistribution des richesses, alors que le système d'héritage anglais, issu directement du code féodal et laissant la possibilité de léguer la totalité de ses terres à un seul héritier permet le maintient de puissants propriétaires terriens.

lundi 17 septembre 2007

Récit non agricole…

On avait oublie celle la...
Le 16/9/07

Installés confortablement avec une pinte de Foster’s dans un pub de Lingfield, où nous allons pouvoir visionner « Manchester/Aston Villa » en football et France/Namibie ce soir en rugby, il est temps de vous faire un petit récit du roadtrip commencé il y a 15 jours en occultant les détails agricoles…

Notre « collocation » itinérante se déroule très bien, les 3m² de la tente 2 secondes sont partagés assez équitablement (1,5m2/s/personne) malgré quelques nuits agitées…parfois le sol inconfortable n’offre pas le repos mérité et les sommeils profonds sont difficiles. On se retrouve alors vite à hurler en pleine nuit poursuivi par un éléphant…De même, la tente 2 secondes n’offre pas une extrême facilité d’ouverture d’urgence lorsqu’ Ambroise est pris de nausées suite à une indigestion (le mélange oignons confis/fromage, payé par un fermier bio dans un pub ne lui a pas vraiment réussi…), mais, fidèle à sa réputation, il a su déposer proprement et presque discrètement sa galette à l’extérieur…Je ne me serais presque aperçu de rien si celui-ci ne m’avait pas doucettement tapé les pieds accompagnant son geste d’un râle de détresse « Yann, passe moi l’eau s’te plaît…bref…Il a gardé la bouteille…
Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes pas encore dans Brokeback Mountain même si certains soirs auprès du feu de notre camping-gaz laissent échapper quelques phrases sympathiques… Après un cassoulet, par exemple, où, avides de fruit au sirop, nous décidons d’un commun accord de « nous câler un ananas » ou encore, après une journée harassante passée à arpenter les rues de Londres, quand je déclare à Ambroise « Tu n’imagines pas comme ça me fait du bien » en m’étirant…Les « Tu veux que je t’allume » (en parlant de la lampe torche) sont également devenus monnaie courante lorsque la nuit tombe…
Samedi, nous avons donc visiter Londres, bien belle ville, animée, énorme, et bourrée de petits disquaires (héhé) et bouquinistes…Entre monuments incontournables, pintes (à ce propos, la bière « anglaise » ressemble à peu près à une bassine de Stan ambrée de bonne qualité), et chinage dans les ruelles nous avons profité un maximum de la capitale…mais tout à pied…un peu long sur la fin…
Nous avons trouvé un camping pas cher où nous dormons depuis vendredi soir…le moins cher que l’on est trouvé malgré les douches payantes (50 cents la douche de dix minutes…mais bon développement durable oblige…)
Comme vous avez pu le constater, niveau confort, hormis quelques détails, nous n’avons pas trop à nous plaindre, d’autant plus que la semaine dernière nous avons été assez bien nourris et logés par nos amis les farmers anglais…Le premier, Jim, « patriarche » de l’exploitation laitière à 1100 vaches de Pallinghurst, et son fils Charles nous ont invité au resto une heure après notre rencontre. Dans l’après midi nous étions convié à l’anniversaire du fils de Charles (1 an), certes ce n’était pas une grosse chouille bien grasse comme vous pouvez l’imaginez, cela dit, ça ne nous a pas empêcher de se baffrer de divers toasts, gâteaux, amuse-bouches étalés sur la table et que nos hôtes nous proposaient sans cesse (accompagnés de cocktails curieux et alcoolisé où des tranches de concombre flottaient…)…Le soir, nous avons mangé chez Jim, (1 heure après à peine avoir fini de gober le dernier toast d’anniversaire), là aussi ce fût copieux…Et, après une discussion de quelques heures très agricole et dont nous vous épargnerons les détails, nous avons dormis dans nos draps de soies…réveillés à huit heurs pour déjeuner avec Jim et sa femme (nous avons pu goûter au « porrage », met succulent rappelant vaguement certains exploits de fin de soirées bien arrosée…)
Les deux autres farmers ne sont pas allés aussi loin, et nous avons dû nous contenter d’une place dans le jardin pour planter notre tente…Le repas du soir chez Jeremy (le deuxième farmer), a failli très mal tourner…de l’apéro jusqu’au dessert ils n’ont cesser de nous servir du Côtes du Rhône (et pas dégeu)…ce à quoi nous ne nous opposions nullement…seulement, les discussions à tenir en anglais devinrent de plus en plus difficiles et les rires bêtes commençaient à apparaître dans nos allocutions laborieuses concernant nos hypothèses sur la disparition de la petite Madeleine ou encore notre opinion sur les classes préparatoire en France (une stagiaire vétérinaire était présente…et sympathique.) Dans les dernières minutes du repas, si nos hôtes avaient plus insisté sur la vinasse, un bazoum aurait pu être envisagé sur la table…
Lundi, nous repartons dans une exploitation au sud de Liverpool à la frontière du Pays de Galles…
A bientôt tout le monde !

jeudi 13 septembre 2007

bientot, un recit moins agricole de notre periple...

stay connected!

Pallinghurst Farm, Crouch’s Farm and Cockhaise Farm, des exploitations rentables

Nous écrivons aujourd’hui de la bibliothèque de Haywards Heath, dans le West Sussex. Nous avons rejoins ce matin la « Cockhaise Farm ». C’est une ferme biologique d’environ 300 ha, dont 100 ha de céréales (blé, orge ) (20 % sont utilisés pour l’ensilage, le reste est vendu ou auto-consommé). La surface restante est composé de prairie temporaire et permanente. Le troupeau bovin compte environ 220 têtes issues de croisements Holstein*Rouge suédoise avec un quotas de 1,5 millions de litres. Il y a également un taureau Sussex (race locale allaitante) pour le « rattrapage » et l’élevage de bœufs (30). Les vaches se nourrissent elles même, c’est à dire, qu’elle ont directement accès à l’ensilage (de céréales et d’herbe) dans le silôt. Un fil électrique limite cet accès, ainsi, elles obtiennent leur ration quotidienne. C’est ce système qui est utilisé dans les trois fermes que nous avons visité cette semaine, mais c’est assez rare.

La ferme que nous avons visité hier comportait 200 vaches Holstein avec un quotas de 1,7 millions de litres. L’exploitation s’étale sur 900 acres. 180 pour le blé, 120 pour le colza (destiné à l’industrie), 110 de maïs.


La nourriture est composé d’ensilage de maïs et d’herbe plus les concentrés. Cet agriculteur s’est extrêmement diversifié : il loue une partie de sont terrain à une très grosse boulangerie/pâtisserie, il « héberge » 200 caravanes dans un champs (ce qui lui rapporte 40 000 pounds/an), loue des containers à des personnes aisées de Londres pour qu’elles y entassent ce qu’elles veulent et a transformé ses anciens bâtiments en bureaux. C’est la diversification au sens où l’entende ces agriculteurs anglais.



Mardi, nous étions dans une énorme ferme, la Pallinghurst Farm, avec un troupeau de 1100 vaches issues de croisement Holstein*Jersiaise. La surface est de 1800 acres. Le quotas s’élève à 6,5 millions de litres. Il y a en tout 10 employés plus environ 5 managers. Le troupeau est nourri exclusivement à l’ensilage de maïs (ils cultivent 250 acres de maïs) et d’herbe plus les concentrés. La ferme est divisée en trois unités de traite, une pour un troupeau de 260 vaches (salle de traite 2*16), dans cette unité la traite prend environ 2h. Un deuxième site fonctionne pour 360 vaches (salle de traite 2*24), 1h45 par traite. Enfin, la troisième unité est la plus impressionnante avec 500 vaches et une salle de traite circulaire et pivotante pouvant traire 60 vaches. Il faut 1h45 pour traire les 500 vaches.



Ce qui ressort des ces visites, c’est que l’industrie laitière britannique a subit de fortes mutations ces dix dernières années. Beaucoup de « dairy farmer » se sont reconvertis. Ceux qui restent sont ceux qui ont su s’adapter à la baisse du prix du lait (du moins c’est ce que nous avons ressenti lors de nos trois visites). Stratégie de réduction des coûts pour les uns, diversification pour les autres, valorisation du produit grâce au biologique (très en vogue dans les magasins apparemment) sont autant de stratégies ayant permis le maintient des exploitations et l’assurance d’un revenu satisfaisant (voir très satisfaisant) pour leurs exploitants. Les capitaux engagés sont toujours très important, l’installation de jeunes non issus d’une famille agricole paraît quasi impossible.

mercredi 12 septembre 2007

on the road...

Juste un chiffre : 1100, c'est le nombre de vaches de l'exploitation que nous avons visite hier et ce matin...incroyable (6.5 millions de litres de quotas et pourtant des vaches holstein croisee jersey a 6000l par lactation)...
Aujourd'hui, nous sommes dans un exploitation de 200 vahces...ici les farmers sont de vrais managers...et le mot diversification n'est pas entendu de la meme maniere...exemple de diversification...un terrain qui sert a "heberger" 200 caravanes...et ca marche du tonnerre...
demain nous allons visiter dans une ferme bio dans le sussex...
nous vous donnerons plus de details (et photos) dans les prochains jours...pas trop le temps maintenant, en tout cas, les farmers nous accueillent comme des rois...c'est DEMENT!!
a bientot tout le monde!

lundi 10 septembre 2007

Voyage dans le temps dans le sud de l'Angleterre...


Nous avons ecrit un article pour les classes avec lesquelles nous sommes en relations sur ce site d'echange : http://etudiantsvoyageurs.laclasse.com/spip.php?page=par_date

Il y a de nombreuses photos et un recit (destine aux enfants)

a bientot!!!


Lower farm: une agriculture très protectrice de l’environnement.


Hier, nous avons pu avoir un aperçu de l’exploitation de Georges, le « farmer » dont on vous a parle précédemment, et c’était très intéressant. On a fait le tour de son exploitation en 4*4, il a environ 500ha, c’est très joli. La lower farm ce trouve dans une région très vallonnée, ou il y de nombreux bois et une rivière qui serpente dans la vallée. On y trouve de nombreuses d’espèces d’animaux : faisans, perdrix, lapins… et de végétaux. La région va sans doute être classée en Parc National.
Georges nous a expliqué que East Meon, le village ou est situé l’exploitation, se retrouve sur les tapisseries de Liseux et qu’il n’a pas beaucoup changé depuis 500ans. Sinon pour finir sur le contexte, le Hampshire est une région qui ne manque pas d’eau et où l’herbe pousse bien toute l’année. Le haut des collines sur des sols superficiels calcaire est moins propice à la pousse de l’herbe. La vallée permet de mettre en place des cultures céréalières.

La lower farm est une ferme familiale depuis 101 ans, à cette époque les ancêtres de Georges en provenance d’Ecosse se sont installés à East Meon. A l’origine, il s’agissait d’une exploitation mixte où l’on retrouvait une production laitière et une production de viande (bœufs et moutons) associées à des cultures (blé, orge et herbe pour le fourrage…). D’année en année l’exploitation s’est agrandie puis a été divisée en deux, l’oncle de George a 400 hectares , Georges et sa femme 500 ha.

Jusqu’en 2001, il y avait une production de lait sur l’exploitation, mais devant la baisse des cours du lait, l’exploitant a pris la décision de stopper la production laitière pour se spécialiser dans la production de viande et la culture céréalière.

Actuellement, avec 2, 5 employés, Georges et sa femme gèrent 500ha.
123ha sont consacrés aux cultures céréalières ( 80ha de blé, 16ha d’orge et 26ha de colza), les 377ha restants sont composés de prairies permanentes (285 ha) , de surfaces boisées (13 ha), de jachères (9 ha) et de pelouses rases calcaires (64ha).

Pour optimiser ses coûts de production, Georges paye ses voisins pour implanter ses cultures. De même, il essaye de limiter l’usage d’engrais chimiques, surtout depuis la flambé du prix du pétrole. Les prairies ne reçoivent aucun engrais chimique, les seuls apports d’azote extérieurs à l’exploitation sont des boues de stations d’épurations. Ces boues apportées sous forme de granulés séchés (100ha /4ans) peuvent selon George fertiliser le sol pendant 3 ans et présentent l’avantage d’être un bon fertilisant pour les oligo-éléments. Cet apport d’azote se fait à très faible coût.

Les 300 bovins ( bœufs Holstein, bœufs et génisses Charolais , Hereford, Simmental) sont achetés à l’extérieur et vendus à l’âge de trente mois. Chaque année, l’exploitation permet de produire environ 1250 agneaux, qui sont engraissés et vendus à l’âge adulte. Il y a donc sur l’exploitation un total de 2353 moutons, 16 mâles, 1087 brebis et 1250 agneaux. Les races ovines utilisées sont la Suffolk, Texel et Scottish halfpread. Les brebis vendues pour la reproduction sont issues d’un croisement Suffolk*Scottish halfpread, une partie des agneaux est issue du croisement Texel*Suffolk.



Mais la Lower Farm ne vit pas que de sa production, les exploitants ont su profiter au maximum des aides au développement rural et n’hésitent pas à se diversifier pour trouver de nouvelles recettes.

La Lower farm a passé de nombreux contrats avec le gouvernement selon lesquels elle reçoit une rémunération en échange de mise en place de mesures pour le maintient et la protection de l’espace rural. Il s’agit de : Environmental Sensitive Area, équivalente au MAE, Entry Level et Countryside Stewardshill. Plus de 50% de la surface de l’exploitation est sous contrat.
Georges profite de la présence de clientèle aisée dans la région ( 1H de Londres ) pour leur vendre à un prix élevé de la paille pour leurs chevaux, et la concession d’espace pour la chasse. Il a aussi un contrat avec un opérateur téléphonique, qui le paye 20 000 Pounds/ans contre l’installation d’antenne relais. Il voudrait aussi pouvoir installé une éolienne, il attend l’autorisation. Il loue ses anciens bâtiments à des collectionneurs pour stocker des vieux bus ou des moteurs d’avions…

La Lower farm est en quelque sorte un modèle d’adaptation à la période actuelle, Georges profite au maximum des opportunités de diversification qui lui sont offertes pour gagner plus d’argent. Une des phrases clé de son « exposé » étant « They pay me for that » , comprenez « ils me payent, ou, on me paye pour ça ». La diversification est très importante comme vous avez pu le constater (stockage de bus…), et toute nouvelle activité est rémunérée (chasse sur ses terres, visite de la ferme par un « centre social »…). Mais, en même temps, l’environnement, en plus d’être une source de revenue non négligeable, est devenu une des priorités de cet agriculteur qui est très fier d’annoncer le nombre d’espèces d’oiseaux, de papillons, de plantes sur son exploitation.

En revanche, en terme de transmissibilité, c’est une exploitation qui disparaîtra dans sa forme actuelle, si ses fils ne veulent pas la reprendre. Georges nous a clairement dit qu’il est impossible de racheter une ferme dans cette région, les prix du terrain étant exorbitants, dû, comme nous l’avons dit précédemment, à la venue de riches londoniens, ces même londoniens, nous a t-il dit, n’aurait aucun mal à lui racheter ses terrains pour construire des villas. Il n’aurait donc aucun mal à retrouver ses capitaux.

vendredi 7 septembre 2007

Premieres rencontres dans le Hampshire...

Bonjour à tous !
Après des recherches plus ou moins longues, nous voilà installés depuis mercredi soir à l’ Oxenbourn Farm, qui n’est d’ailleurs plus tout a fait une ferme mais plutôt un camping et gîte rural très sympathique. Nous avons installé notre tente dans un pré face à un troupeau qui, après moult recherches bibliographiques, s’est avéré être un troupeau de mouton « Suffolk ou Black face » (merci yann). Ambroise a tenté de les compter pour s’endormir mais il a préféré continuer d’essayer d’installer l’autoradio…en vain…Hexagone chanté à tue tête, ça commence à être pesant…











Grâce à Margery, la propriétaire du camping, hier matin nous avons rencontré Georges, un agriculteur du coin avec qui nous avons discuté et qui nous a amene visiter sa ferme ce matin (500 ha, 2500 moutons, 230 bœufs, 125 ha de céréales…). Georges nous a également donne l’adresse d’un agriculteur bio et celle d’un agriculteur produisant encore du lait sur son exploitation (400 vaches laitieres).
Le NFU (National Farmers Union) que nous avons rencontré mercredi apres midi recherche actuellement des agriculteurs intéressés par notre projet. Ils nous ont assurés qu’ils auraient des réponses dans les trois jours.
Sinon, tout va bien, hier en fin de matinée, nous nous sommes rendus au « Sustainability Center » ou on pensait trouver des trucs intéressant…On a juste trouvé une équipe d’illuminés qui prend ses douches à l’eau froide et qui enterre ses morts dans la forêt. Bredouilles, nous sommes rentrés au campement pour manger un bon gratin dauphinois en boîte avec du pâté, le tout agrémenté d’une BECK’S beer.

A bientôt !

mercredi 5 septembre 2007

Nous y sommes!

Bonjour a tous!
Nous avons enfin trouve un endroit ou se connecter: la bibliotheque de GOSPORT (la ville pas le magasin) La conduite a gauche se passe assez bien, finalement on s'y fait vite. Comme nous sommes arrive assez tard hier, nous n'avons pas trouve de camping, donc, nous avons couche dans la voiture devant la manche, et c'est franchement confortable!Nous decouvrons aussi les joies de se faire guider par un GPS, et c'est DEMENT, meme si la dame qui parle va sans doute bientot nous insulte!
Cet apres midi nous allons nous rendre dans un syndicats agricole pour trouver des contacts d'agriculteurs.
L'ambiance est bonne ici en angleterre, les gens ont l'air detendu.
all the best from GOSPORT

lundi 3 septembre 2007

Demain, le départ!


Et voilà, demain, nous partons pour le Royaume uni...
Les derniers préparatifs sont terminés, la voiture s'est rôdée aujourd'hui sur le trajet Sorbiers - Ernée...Le coffre est blindé (cassoulet, raviolis, pâtes, tenue de travail, ordi, cds, livres en tout genre, caleçons, chaussettes, bonets péruviens,...)

On embarque au Havre demain à 17 h, arrivée à Portsmouth à 21h30 et recherche d'un camping...

A bientôt!