jeudi 29 novembre 2007

Chronique d’une quinzaine un peu chargée

On a vraiment beaucoup de chose à raconter depuis notre week-end à Hambourg, alors, pour ceux qui ne veulent pas tout lire dans les détails et qui veulent juste avoir des nouvelles et se tenir au courant de notre trajet, voici une version simplifié de nos activités :

- Samedi 17 et Dimanche 19 : Week end à Hamburg
- Lundi 19, retour (on y était le vendredi précedent) vers Leer, à coté de la frontière Hollandaise, Visite d’une exploitation laitière. On a vu des oies sauvages par milliers
- Mardi 20, journée à Neumünster
- Mercredi 21 visite de deux exploitation au Nord de L’Allemagne, à coté de la frontière Danoise. Soirée à flemsburg.
- Jeudi 22, rencontre avec Jens Bigum, un agriculteurs très sympa dans le nord du Danemark, à coté de Aars.
- Vendredi 23 visite d’une ferme de VISON, pour la fourrure, ça pu un peu le vison…
- Vendredi samedi Dimanche, Week end à Copenhague
Depuis Lundi, on est chez des agriculteurs vraiment trop sympas. On repart Vendredi vers la Suéde.


Pour ceux qui ont un peu de courage, vous pouvez lire la suite, ça va peut être être un peu long. Ça dépend de notre inspiration.

D’abord, Hamburg…

Le deuxième plus grand port européen, gigantesque…C’est à Hamburg qu’on ressent ce que Brel à voulu faire passer dans sa chanson « Le Port d’Amsterdam ». On logeait dans le quartier rouge d’Hamburg, autant vous dire que c’était très animé et très coloré…Des bannières clignotantes de partout sur la Riperbahn Avenue où se côtoient, touristes, marins, sdf, prostitués, policiers…Une rue est même interdite aux femmes…on vous laisse imaginer…
A quelques centaines de mètres de la Riperbahn, nous voici dans le port, où d’énormes porte-containers déchargent leur cargaison à l’aide d’immense grues à la lumière blafarde des projecteurs…dans le froid glacial…

On a également profité de l’immense fête foraine où on a pu manger quelques bratwurst bon marché, se faire arnaquer au tir à la carabine. Ambroise a quand même eu de la chance (ou beaucoup de savoir faire) car il a gagné une peluche pingouin à un jeu où il fallait gagner une course de chevaux en laissant des balles dans des trous…on vous présentera le pingouin, ne vous inquiétez pas…
Les oies sauvages, les polders et la Mer du Nord :

Donc, on est revenu Lundi dernier (le 19) du coté de Leer, région de l’Ostfriesland, au nord de l’Allemagne, à la frontière des pays bas. On a rencontré un éleveur laitier, sympa, qui a pris une après midi pour nous faire visiter la région. Donc maintenant on est incollable sur l’Ostfriesland. Alors, déjà, il y a des polders et des digues. Les polders on été créés il y a pas mal de temps par des agriculteurs. En fait ça prend beaucoup de temps pour créer un polder et c’est des travaux de titans. La mer du nord, c’est du plateau continental, la déclivité de la pente est très faible. Du coup, d’années en années les sédiments s’accumulent. Il y a quelques siècles, des populations entières ont travaillé à la mise en place des polders,de digues, de canaux… En Allemagne et aux pays Bas, il existe des polders de différents âges.
Les sols des polders les plus récents sont parmi les sols de meilleurs qualité pour la production de céréales (120 quintaux par ha). Ce sont des sols lourds, difficiles à cultiver, mais qui présentent un très grand potentiel. Les sols des polders les plus âgés (3 siècles ?) se sont appauvris au cours du temps, le calcium a été lessivé et la structure du sol est devenue moins bonne. Les polders les plus anciens sont maintenant des prairie permanentes et sont utilisés par les éleveurs laitiers. Les céréalicultures sont situés sur les polders les plus récents. Historiquement, les nouveaux territoires gagnés sur la mer ont été divisés en grande bande de 2km de long et de centaines de mètres de long. Les fermes sont toutes alignées du même coté de la route principale (cf photo)

Au niveau industriel, il y a une fabrique de paquebots assez impressionnante. Pour la petite histoire, les bateaux qui sont construits maintenant sont tellement gros et hauts qu’ils ne passent plus sous la ligne haute tension qui passe par dessus le canal qui va à la mer. Du coup à chaque nouvelle mis à l’eau il faut couper temporairement le courant. A la dernière mise à l’eau, la mauvaise ligne a été coupé et il y a eu des coupures de courant jusqu’en Espagne et au Maroc.

L’Ostfriesland c’est aussi une zone très riche en biodiversité. Les rivages de la mer du nord sont l’habitat de nombreuses espèces d’oiseaux. Les oies sauvages, passent l’hiver et nidifient dans cette région. L’été elles retournent en Russie. C’est vraiment impressionnant, il y en a des centaines par champs. Le gouvernement allemand a passé des contrats avec les agriculteurs afin qu’ils modifient leurs pratiques culturales pour permettre aux oies de nidifier dans de bonnes conditions. Mais les agriculteurs perdent 15% de production d’herbe à cause de la présence des oies…
Journée à Neumunster ; Rien de spéciale, vie quotidienne, lessive, internet, kebab…

On a vu des vaches pas blanches et noires, un peu de diversité, pour mieux revenir à la réalité…

Bon, c’est à dire, c’est pas qu’on aime pas les Holsteins, mais comme on voit ça depuis 3 mois à peu prés, on a été enchanté de voir des rouges et blanches (Red Holstein) et même des marrons (Brown Suisse). Mais pas d’inquiétudes, tout va rentrer dans le rang, la majorité des génisses sont des Holsteins. Bon, l’essentiel n’est pas là, Monsieur Paul est vraiment très sympa. Une de ses passions semble être d’agrandir sa ferme tout les 3-4 ans. L’essentiel, c’est que ça marche, cette exploitation familiale de 200 vaches laitières à l’air de fonctionner à merveille. Tout le monde a l’air heureux. La femme de Mr Paul aide des jeunes en difficultés, ils comptent d’ailleurs, dans le futur accueillir ces jeunes dans leur ferme pour quelques jours dans le cadre de projet d’intégration…
Dans l’après midi, c’est à Helma Mölgaard que nous avons rendu visite. Elle est associée avec son beau frère. Ils ont tous les deux un autre métier que celui d’agriculteur qu’ils exercent à mi temps. Lui est vétérinaire, et elle, consultante en agriculture. Ils était en plein travaux avec l’installation de 2 robots de traite…
Avant de nous rendre à Flemsburgburg, nous sommes allés voir la Mer du Nord…paysage plutôt glauque et très froid…et triste…mais la voix du GPS ne semblait plus mettre autant d’entrain que d’habitude à nous dire de ralentir…

Nuit à Flembsburg : pizza, internet, téléphone, dodo…

Danemark : Aars, chez Jens Bigum…

Après avoir passé un début de semaine à chercher des auberges de jeunesse pour tous les soirs, Jens Bigum nous accueille dans sa ferme de 240 vaches laitières, 1200 taurillons et quelques 600 hectares…Une exploitation impressionnante, grande, moderne, pratique et où les employés se sentent bien. Nous avons passé quelques heures avec Life le manager du troupeau laitier. Un personnage adorable qui ne se lassait pas de tout nous expliquer mais qui a été également très intéressé par notre projet et qui aimerait bien qu’on écrive quelques articles en anglais sur le blog…donc attendez vous peut être à voir apparaître des articles dans la langue de Shaekspeare…


Jens Bigum travaille également pour une « entreprise de crédit » qui permet aux agriculteurs danois d’emprunter de l’argent très facilement. Le système est assez unique. Ces compagnie prêtent jusqu’à 70 % de la valeur de la terre et des bâtiments, les 30 % restant sont empruntés à la banque…Le résultat : Des exploitations énormes, et modernes dans tout le Danemark. C’est un très vieux système qui dure depuis plus d’un siècle…
Il y a plein de question à se poser sur un tel système, en effet, l’agriculteur chez qui on est aujourd’hui a, par exemple racheté depuis 1990 plus de 20 autres fermes qui cessaient leur activité, pour s’agrandir…
Pour l’instant, le prix du foncier étant haut, il n’y a pas de risque, mais s’il venait à s’effondrer, des agriculteurs se retrouveraient très endettés…

Quelques visions sur le vison



Le vison (bison en espagnol ; ) est un mammifère sauvage, élevé pour sa fourrure. Il en existe autant de couleur que de manteaux : des blancs, des noirs, des marrons et même des violets. Le seul problème, c’est que personne n’a encore trouvé de variété avec des boutons et des fermetures éclaires…
Bon sinon, le vison ça rémunère pas mal, d’après ce qu’on nous a dit.
En fait le Danemark est le 1er producteur mondial de vison et produit 25% de la production mondiale… Copenhague est un centre d’activité mondiale pour la fourrure, on y trouve d’ailleurs de nombreuses boutiques de luxes.

Copenhague

Une ville tout simplement sublime…
Des bâtiments très imposants et splendides, des vendeurs de hot-dog partout, des jolis voiliers, péniches…


Et la petite sirène qui garde le port…les yeux rivés vers le large…
Et puis ce fameux quartier : Christiansen, Christiania pour être exacte. Un quartier en quelques sorte en autogestion, où soixante-huitards, hippies, vendeur et cultivateur de cannabis, et divers autres personnages hauts en couleurs se côtoient dans des rues quelques fois boueuses. Des petite maison, des graffitis très colorés, des chiens qui se baladent, des rythmes de reggae qui retentissent derrière des cabanons, des feux dans des tonneaux. Une ambiance très « Woodstockienne »…
Ce quartier est bien sûr une des attractions de Copenhague, mais est très authentique. A voir. D’abord de jour.
A propos de Copenhague, évitez de réserver une chambre à Vanlose (à 5 km), vous risquez de tomber sur une masse virulente à triple menton qui aura fait un « mistake » dans la réservation et qui vous dira qu’elle ne peut pas vous aider…à moins que l’on accepte un matelas gonflable…c’est pas qu’on doutait de ses réserves d’oxygène mais bon…Donc oui, nous avons failli nous battre …ça arrive…et finalement tout est à peu près rentré dans l’ordre…Tour Europagro…c’est l’aventure…

mardi 27 novembre 2007

Very busy at the time...

Salut tout le monde,
Bon, comme vous avez pu le constater, le blog n'est pas mis a jour depuis un certain temps...
Cela est du a des agriculteurs tres interessant et tres bavards, a beaucoup de temps passe dans la voiture ou nous n'avons pas encore installe une connection wifi...et a a un peu de retard dans la redaction de nos articles pour la confederation paysanne et la fnsea...
Nous sommes en ce moment a 150 km au sud de København que nous avons visite ce week end...(ca aussi ca compte dans notre retard...)
On aura plein de choses a dire sur le Danemark...les exploitations sont vraiment impressionnantes.
On a vu aussi la mer Baltique et ses eoliennes...
bonne soiree a tous...
pour le fun : ØÆÅ
byebye

samedi 17 novembre 2007

D'Amsterdam à L'Allemagne

Nous voilà dans une auberge de jeunesse à Leer (message écrit le jeudi 15 novembre – aujourd’hui on est en fait à Hamburg), en Allemagne près de la frontière avec les Pays Bas.

Notre séjour néerlandais s’est très bien déroulé…


On a passé le week-end chez Mathieu. On a passé le samedi à Amsterdam, ville vraiment sympathique avec des maisons qui penchent, des canaux partout, les coffee shop aussi, le quartier rouge, les galeries d’art, les petits marchés et les vélos…





Mathieu, en guide attentionné, nous a « promené » un peu partout et on a pu voir plein de trucs. L’ambiance de cette ville est vraiment unique. Libérée. Mais bizarre, parfois. On est resté à flâner de bar en coffee shop, de coffee-shop en bar jusqu’à 1h du mat’ environ…pour ensuite prendre un train qui nous ramenait à Warrreningen (Wageningen). Malheureusement, la gare n’est pas vraiment à côté de là où habite Mathieu…et à 2h30 du mat’ il n’y a plus de bus…sympa…1h de marche pour finir la journée…sympa…Ce week-end est vraiment passé vite. On a pu faire la connaissance des coloc’ de Mathieu : ambiance détendue, grosses bouffes sympas, discussion parfois embrumées, café italien, fromage hollandais, bière belge…

Le quartier est vraiment cool, chaque maison compte à peu près 6 étudiants. Il y a un petit jardin pour chaque colocation où poules, chèvres, potagers se mêlent dans la bonne humeur…

On est parti le lundi chez un couple d’agriculteur au nord près de Groeningen : les Bliker. Ils nous ont logé pendant 3 jours, jusqu’à mercredi. C’était vraiment sympa.

C’est une exploitation laitière avec une centaine de vaches holstein et 77ha (30% de maïs et 70% d’herbe). L’exploitation est située en dessous du niveau de la mer comme presque partout au nord. Dans cette région les exploitations sont assez imposantes, 100 vaches semble être un chiffre moyennement élevé. En effet, le mardi soir nous avons rendus visite à un exploitant (en partnership avec 3 autres) sur une ferme de 230 vaches réparties en 2 unités, une de 70, l’autre de 160 avec 3 robots de traite et distribution automatique de l’alimentation, il y avait une installation de « Biogaz » pour la production d’électricité (cuve de 300 m3).

Ce genre d’installation pose question…On se dit d’abord, ça peut être pas mal, ça valorise les déchets (fumiers, etc…) Mais, cette installation qui a une puissance de 0,5MWh utilise 60 ha de maïs par an pour fonctionner.

Ce genre d’installation a été extrêmement subventionné les années passées (rachat de l’électricité à coûts très avantageux, déductions fiscales). De plus elles permettent d’avoir d’importantes dérogations quant à l’épandage des lisiers…de ce fait l’exploitant peut épandre plus de lisiers, donc intensifier sa production laitière. Le « Biogaz », une énergie propre ? Quand il faut cultiver du maïs ( un maïs spéciale, pas du fourrager) en grande quantité ?

Aux pays bas, la mise en place des installations de biogaz a eu pour effet principal d’augmenter le prix du foncier. En effet, le prix garanti par le gouvernement est tellement important (9,2 ct € /KWh auxquels s’ajoute 6,2ct €/KWh de prix de rachat de l’électricité) que la production de biogaz est rentable même en achetant des terres très cher.

Au final, la question est de savoir, si l’énergie solaire est mieux valorisée par le système cultures-vaches-lait ou par celui Maïs-méthaniseurs-gaz-cogénérateur-électricité.

L’agriculteur chez qui nous logions nous a un peu expliqué la vision des agriculteurs néerlandais. Il nous a dit que les agriculteurs du pays étaient extrêmement ambitieux. Ils ne pensent qu’en agrandissement de surface, qu’en augmentation de troupeau…

D’ailleurs, certains néerlandais, n’hésitent pas à vendre leurs fermes et à aller s’installer ailleurs, aux Pays Bas ou en Europe, sur des fermes plus grandes et plus efficientes. Les Bliker, chez qui nous avons logés cette semaine, ont vendu la ferme familiale située à proximité de Enschede en 1995 et ont fait construire une ferme dans le nord du pays, là ou le prix du foncier était moins cher. Quand on leur demande comment ils voient leur ferme dans dix ans, ils nous répondent, « plus grosse, avec un robot. Ou pourquoi pas une ferme en France ou en Allemagne »

Sociologiquement, c’est assez différent de la France. Les hollandais ne pensent pas majoritairement en « qualité de vie ». Le futur, ils le voient en plus grand, en plus gros. C’est d’ailleurs, un aspect, la sociologie, sur lequel on devrait plus se pencher. On le voit bien, dans les pays que l’on traverse, les visions, les priorités ne sont les mêmes. Historiquement, culturellement, sociologiquement, les paysans européens pensent différemment. Il faudrait d’avantage prendre en compte le côté sociologique des choses avant de se lancer de grande politique commune…et agir à l’échelle des territoires…bref, c’est un vaste débat…

Mercredi soir, on est allé faire un tour sur les polders au nord du pays, c’est impressionnant. Des champs à perte de vue, des éoliennes face à la mer… territoire totalement désertique, mais maîtrisé.

Ce week-end, on va à Hambourg…on attend des contacts en Allemagne pour la semaine prochaine. DES PHOTOS BIENTOT. A l'instant précis...petit coup de flême...

dimanche 11 novembre 2007

Les pays-bas

Après une semaine de pause, nous voilà de retour sur le blog.



Nous sommes actuellement ( le vendredi 9 novembre) aux Pays-bas, dans la région du TWENTE à coté d’Enschede. C’est à l’Est des Pays-bas et à quelques kilomètres de la frontière allemande.
Depuis mardi soir, nous logeons chez Henk et Andreas Varvik, un couple d’agriculteur vraiment très sympathiques. Hier soir nous avons d’ailleurs fait la tournée des bars avec eux. Henk nous a accompagné sur les 3 fermes que nous avons visitées et a par conséquent subit l’épreuve du questionnaire quatre fois (trois fois sur les exploitations que nous avons visitées avec lui et une fois pour la sienne).





Le Pays-bas est un pays très agricole, c’est le premier exportateur de fleurs...Mais les Pays-bas est aussi un pays ou les règlements pour l’agriculture sont très strictes et les contrôles très fréquents. Il est nécessaire d’avoir une licence pour pouvoir utilisé un pulvérisateur à main et une autre pour pouvoir utiliser des produits phyto sur les cultures. Les épandages d’effluents sont limités à 170kg N organique/ha. Une dérogation à 250Kg/ha est possible si 70% de la SAU est en herbe et est pâturée. En fait, cette règle à une importance énorme sur les choix des agriculteurs. Par exemple, tout les producteurs laitiers que nous avons vu ne font que du lait et ont une SAU composée à 71% d’herbe et 29% de maïs.
Le facteur limitant ici n’est pas le quotas laitier, il est possible de racheter du quota sans terre, mais l’épandage des lisiers. Pour avoir l’autorisation de produire il faut pouvoir se « débarrasser » de ses effluents, ce n’est pas chose facile aux Pays-bas. Un marché de la Tonne d’effluent c’est mis en place, actuellement, un agriculteur doit payer 23€/T si il veut épandre chez son voisin. Donc tout producteur laitier a intérêt à être sous le régime de la dérogation.


Le TWENTE est un territoire historiquement agricole. Actuellement, l’activité agricole y est importante, il y a de nombreuses exploitations familiales (laitière surtout) et la densité de fermes est plus importante que dans d’autre région du pays bas, mais l’expansion urbaine pousse certains agriculteurs à s’installer ailleurs ou à changer de métier. Le TWENTE est un territoire renommé aux Pays-Bas pour la beauté de ses paysages. Ici, les taillis de feuillus sont nombreux et les parcelles petites (en moyenne 4-5ha). De plus ce territoire présente une richesse écologique importante. Il y a une zone classée Natura 2000 et de nombreuses zones humides présentant une richesse écologique intéressante. Les agriculteurs ici n’ont que très peu de surface, et chaque hectare est important. Il y a donc des conflits d’usage du territoire entre un usage pour la production et un usage pour la préservation des ressources naturelles.
Un groupe d’agriculteurs a décidé de mettre en place une fondation ayant pour but de gérer et de maintenir en état les zones d’intérêt écologiques et la qualité des paysages. Cette solution originale existe maintenant depuis 15 ans et a montré son efficacité, la fondation travaille main dans la main avec la mairie qui lui a récemment confié la gestion de l’entretient des haies et des abords d’une route. Un exemple à suivre ?


Nous sommes actuellement ( dimanche 11 novembre )à Wageningen chez Mathieu. Hier nous avons été à Amsterdam.


Voici quelques photos.